Le lézard des murailles

Le lézard des murailles

Répartition et habitat

On le trouve dans toute l'Europe du Sud et en France.

Il habite les vieux murs, les tas de pierres, les rochers, les carrières, les terrils et apprécie spécialement les rails ou les quais de gares peu fréquentés. Ce lézard est beaucoup plus urbain que les autres espèces.

Description

Lézard de forme élancée, espèce extrêmement polymorphe, avec une variabilité extraordinaire de l'écaillure, une coloration très variable, brun, gris ou même verdâtre. La face ventrale est claire, jaune, bleu ou rougeâtre. La gorge est mouchetée de noir.

Le mâle mesure 20 cm, exceptionnellement 25 cm, la femelle 18 cm. On ne peut pas déterminer son sexe tant qu'il n'a pas atteint la maturité.

Généralités

La queue de ce lézard casse facilement (autotomie), lui permettant ainsi d'échapper à des prédateurs. En effet, l'extrémité « perdue » continue à s'agiter ce qui constitue un leurre vis-à-vis de l'attaquant. Une queue de remplacement repousse progressivement mais elle est dépourvue d'écailles, et elle est uniformément gris sombre. Parfois elle peut repousser double.

On peut observer ce lézard toute l'année dans le sud.

Alimentation

Il se nourrit d'insectes (chenilles et papillons, orthoptères), d'araignées, de vers de terre, de criquets, de grillons, de teignes et de pucerons.

Reproduction

L'accouplement a lieu au printemps, suivi de la ponte qui, selon les régions, intervient entre avril et juin. La durée de l'incubation est de quatre à onze semaines.

Prédateurs

Il est principalement la proie des oiseaux et des hérissons ainsi que des chats près des zones habitées.

Parasitoses

Il peut être parasité par des tiques

Noms vernaculaires

Le lézard des murailles est appelé « rapiète » dans le Sud-Ouest de la France. Il est également appelé « langrotte » en Saintonge (ce mot étant tiré de l'ancien patois saintongeais).

Synonymie

  • Lacerta muralis muralis (Laurenti)