Les amphibiens
La plupart des amphibiens ont une phase de vie aquatique (sous forme de larves) et une phase de vie terrestre après une métamorphose contrôlée par les hormones thyroïdiennes. Cette métamorphose s'accompagne de la perte de la queue chez les amphibiens appartenant à l'ordre des anoures et du développement des membres. Sauf très rares exceptions (Arenophryne rotunda), les adultes des espèces les mieux adaptées à la vie aérienne doivent revenir vers le milieu aquatique d'eau douce pour pondre des œufs. Il y a accouplement en général mais sans fécondation interne, le mâle déversant son sperme au moment où la femelle pond ses œufs. Il existe cependant des exceptions comme, par exemple, la plupart des salamandres, amphibiens de l'ordre des urodèles, où la femelle après une fécondation interne conserve les embryons et les larves dans les voies génitales (cas de viviparité).
Il existe des cas de néoténie comme, par exemple, chez l'axolotl qui se reproduit à l'état larvaire et ne se métamorphose pas.
Les amphibiens sont poïkilothermes, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas réguler la température de leur corps, et sont donc dépendants des conditions thermiques extérieures (leur température interne est variable). Les adultes respirent grâce à leurs poumons sacculaires, et à leur peau (respiration cutanée) fine (faiblement kératinisée), richement vascularisée et souvent couverte de mucus (permet la dissolution des gaz, la limitation de la déshydratation et éventuellement contient des toxines pour se défendre, surtout chez les espèces tropicales). De nombreuses espèces aposématiques adoptent une posture de défense passive, l'unkenreflex (en). La larve possède des branchies, externes durant les premiers temps, puis internes.
Cependant, les trois grands groupes d'amphibiens vivant actuellement sont assez différents, tant par leur mode de vie que par leur apparence.